Dans l’industrie manufacturière, comprendre le coût de la qualité est primordial pour maintenir une compétitivité sur le marché. Le concept d’Overall Equipment Effectiveness (OEE) est au cœur de cette démarche, car il synthétise l’efficacité réelle des équipements de production. Une bonne analyse des coûts qualité associée à l’OEE permet de détecter les pertes liées au rendement, à la disponibilité et à la qualité. Négliger ces aspects peut mener à des pertes financières importantes, une réduction de la productivité, et par conséquent, nuire à la viabilité de l’entreprise sur le long terme.
Les causes principales des coûts qualité élevés dans une usine sont souvent multiples. Elles incluent les temps d’arrêt imprévus, les micro-arrêts, et une qualité insuffisante des produits fabriqués. Ces éléments impactent directement le TRS, augmentant les coûts opérationnels et réduisant la marge de profit. Par exemple, des équipements mal entretenus peuvent entraîner des défaillances fréquentes, stoppant ainsi la production. De même, un défaut de formation du personnel peut conduire à des erreurs de fabrication, augmentant les rebuts et les reprises. Ces problèmes nécessitent une attention particulière pour éviter une dégradation progressive de la performance industrielle.
Pour atténuer ces impacts, plusieurs leviers peuvent être actionnés. L’adoption d’une approche Lean, combinée à une stratégie d’amélioration continue, s’avère souvent efficace pour identifier et éliminer les sources de gaspillage. La digitalisation du shop floor, par exemple avec l’usage de solutions telles que celles de TeepTrak, offre une visibilité en temps réel sur le TRS et les causes d’arrêts. Cela permet aux responsables de réagir rapidement et de mettre en place des plans d’action ciblés. Mesurer les indicateurs pertinents, tel le TRG, est essentiel pour un suivi optimal de la performance (TRG).
Considérons une usine de fabrication de composants électroniques, confrontée à des problèmes récurrents de qualité, impactant l’OEE. En implémentant une solution de suivi telle que TeepTrak, l’usine a d’abord identifié les équipements avec les plus hautes fréquences d’arrêt. La mesure des temps d’arrêt et une analyse approfondie des raisons des défauts de qualité ont permis de cibler les réparations et d’améliorer la maintenance préventive. En quelques mois, l’usine a constaté une réduction significative des rebuts, une meilleure disponibilité des équipements, et ainsi augmenté son OEE global.
Pour entamer ce type de transformation, il est crucial de commencer par une évaluation complète de l’état actuel de la production et de ses performances. Une analyse des coûts qualité liée à l’OEE doit être l’une des premières étapes. Identifier les quick wins, tels que la réduction des temps d’arrêt notés lors des premières analyses, peut rapidement générer des améliorations perceptibles. Enfin, structurer un projet TRS/OEE solide, avec un engagement clair de la direction et un suivi rigoureux des progrès, est essentiel pour garantir des gains à long terme.
FAQ
Question 1 : Comment l’OEE améliore-t-il la gestion des coûts qualité ?
L’OEE permet d’identifier les pertes dans les processus de production, de comprendre comment les réduire, et ainsi d’optimiser les coûts associés à la qualité.
Question 2 : Quel impact les micro-arrêts ont-ils sur l’OEE ?
Les micro-arrêts réduisent la disponibilité des équipements, impactant négativement l’OEE en augmentant le temps improductif et les coûts associés.
Question 3 : Par où commencer pour améliorer l’OEE ?
Commencez par une évaluation de l’état actuel de votre équipement et de la qualité de production, et identifiez les principales sources de pertes pour cibler vos actions.



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